Christian BLANCHOT
Clermont-Ferrand 17/11/1943 — Clermont-Ferrand 06/09/1977
– par Peter :
Personnage complexe, doué pour imposer son point de vue en douceur, mais quand ça tournait vinaigre il allait rarement au bout et s’en sortait avec une pirouette.
Son deuxième surnom était usité en cercle restreint, vu qu’il avait la manie de massacrer les noms ou de les déformer chaque fois que possible, il n’y avait donc pas de raison qu’il passe à travers !
Ses relations avec Cornet [NDLR Président du MCA] ce n’était pas la guerre, il y avait même du respect entre eux, tous deux ayant un caractère inoxydable. C’étaient des meneurs d’hommes et ils avaient un dénominateur commun : La Moto. Certes, sous des aspects différents, mais c’étaient des passionnés. Bien sûr on n’était pas des « Bisounours » à l’occasion on s’engueulait copieusement, mais la fâcherie ne durait jamais bien longtemps.
Quand je suis arrivé à Clermont-Ferrand il m’a hébergé, trouvé un coin de garage pour mon barda, le temps que je trouve une piaule. L’amitié et l’entraide, il ne les pratiquait pas seulement en paroles !
Il aimait roulait en bécane, mais aussi voir des courses de F1 à Charade et oui il aimait les belles mécaniques.
Il fut le fondateur des Dragons et son seul Président jusqu’à son accident. Après ça s’est progressivement disloqué. Il y a bien eu des tentatives éphémères de « dragons revival ».
Reste la nostalgie pour certains…
Personnage complexe, doué pour imposer son point de vue en douceur, mais quand ça tournait vinaigre il allait rarement au bout et s’en sortait avec une pirouette.
Son deuxième surnom était usité en cercle restreint, vu qu’il avait la manie de massacrer les noms ou de les déformer chaque fois que possible, il n’y avait donc pas de raison qu’il passe à travers !
Ses relations avec Cornet [NDLR Président du MCA] ce n’était pas la guerre, il y avait même du respect entre eux, tous deux ayant un caractère inoxydable. C’étaient des meneurs d’hommes et ils avaient un dénominateur commun : La Moto. Certes, sous des aspects différents, mais c’étaient des passionnés. Bien sûr on n’était pas des « Bisounours » à l’occasion on s’engueulait copieusement, mais la fâcherie ne durait jamais bien longtemps.
Quand je suis arrivé à Clermont-Ferrand il m’a hébergé, trouvé un coin de garage pour mon barda, le temps que je trouve une piaule. L’amitié et l’entraide, il ne les pratiquait pas seulement en paroles !
Il aimait roulait en bécane, mais aussi voir des courses de F1 à Charade et oui il aimait les belles mécaniques.
Il fut le fondateur des Dragons et son seul Président jusqu’à son accident. Après ça s’est progressivement disloqué. Il y a bien eu des tentatives éphémères de « dragons revival ».
Reste la nostalgie pour certains…
– par Gilles Gaudechoux :
La personnalité, du président fondateur historique, est la vraie raison de l’aura qui entoure encore aujourd’hui le M.C. Dragons.
Tous ceux qui ont bien connu KIKI savent le meneur d’hommes, le passionné, le gros rouleur, le gros fêtard, le généreux qu’il était. Capable d’adopter un jeune motard qui lui plaisait pour le faire inviter un peu partout, il était très fidèle en amitié, mais avait aussi la rancune tenace.
Il avait milité (voir la réunion de Saint-Ours) avec M. Perdrix et quelques autres pour changer le visage du monde des rassemblements, sans vraiment y parvenir toutefois.
KIKI avait quelques amis, beaucoup de copains, beaucoup de courtisans aussi autour de lui ; il n’était pas dupe non plus et savait la valeur des rapports humains.
Lui qui détestait le culte de la personnalité, il est devenu pour certains une espèce de héros de la piraterie, et le mythe qui l’entoure aujourd’hui est étrange pour nous qui l’avons bien connu, avec sa bonhomie et sa gentillesse de gars bien ordinaire.
KIKI n’était pas un héros, il était juste un super-mec, qui a animé le mouvement moto avec passion et sincérité pendant de nombreuses années. C’est déjà beaucoup.
La personnalité, du président fondateur historique, est la vraie raison de l’aura qui entoure encore aujourd’hui le M.C. Dragons.
Tous ceux qui ont bien connu KIKI savent le meneur d’hommes, le passionné, le gros rouleur, le gros fêtard, le généreux qu’il était. Capable d’adopter un jeune motard qui lui plaisait pour le faire inviter un peu partout, il était très fidèle en amitié, mais avait aussi la rancune tenace.
Il avait milité (voir la réunion de Saint-Ours) avec M. Perdrix et quelques autres pour changer le visage du monde des rassemblements, sans vraiment y parvenir toutefois.
KIKI avait quelques amis, beaucoup de copains, beaucoup de courtisans aussi autour de lui ; il n’était pas dupe non plus et savait la valeur des rapports humains.
Lui qui détestait le culte de la personnalité, il est devenu pour certains une espèce de héros de la piraterie, et le mythe qui l’entoure aujourd’hui est étrange pour nous qui l’avons bien connu, avec sa bonhomie et sa gentillesse de gars bien ordinaire.
KIKI n’était pas un héros, il était juste un super-mec, qui a animé le mouvement moto avec passion et sincérité pendant de nombreuses années. C’est déjà beaucoup.
- propos de Peter Palfalvi et de Gilloozzzze | 2020
avec Cowboy
[source JC Boyer]
aux Raboliots 74
[source Stanley]
Chou-car 72
[source Peter]
Charade 72
[source Peter]
Charade 72
[source Peter]
Stella 71 avec JMD
[source Peter]
Stella 71
[source Peter]
Stella 71
[source Peter]
Safari 74
[source Peter]
[source Gilloozzzze]