Hugues SPRIET


Comme je suis inscrit depuis janvier sur cette page, je n'ai pas du faire ma présentation... Certains ici me connaissent bien, d'autres très peu ou pas du tout. Je vais donc être un peu long ! Je vais quand même parler de moi, même si ça me gêne un peu... Antoine pourra conserver ce curriculum vitae fait sur la page des "motards".
Gueguette... mais pourquoi ? Quand ma petite sœur de 16 ans plus jeune que moi a été en âge de parler, je passais sur mon électrophone "Oscar" de chez Teppaz, un disque de chansons enfantines qui étaient chantées par une certaine "Tante Huguette". Hugues... Huguette... Gueguette... facile ! Quand ma sœur voulait l'écouter, elle demander "Gueguette", ça désignait aussi bien le disque que moi même. Mes parents et mes autres frères et sœurs m'ont donc aussi appelé Gueguette, et quand mes potes motards sont venus chez moi, ils m'ont naturellement appelé de la même façon... On m'appelle toujours ainsi dans le milieu motard et dans ma famille... Et ça a été écrit très longtemps sur mes motos !

Ma "carrière" de motard a commencé assez tard, Ma mère avait été marquée par les accidents de scooters des années 50 : pas d'engin à moteur avant la majorité... A 17 ans, j'ai eu droit à un vélo neuf pour aller au lycée alors qu'un de mes cousins plus jeune avait déjà un cyclo... J'ai traversé Lille avec ce vélo pendant des années et j'ai du attendre ma majorité, qui était à 21 ans, pour acheter ma première mob... fin 1970 ! A cette époque, mon cousin avait déjà eu une 175 Motobécane, puis une 125 Ducati, et c'est lui qui me fera connaître le milieu de la moto à Lille et dans la région. Il est allé aux Chamois avec cette 125 Ducati en 1970 c'est pour cela que je fis le projet d'y aller en stop en 1971 ! Avant cela, je n'avais fréquenté que les moto-cross, les trials et les courses de côtes ! Je suis même allé un dimanche aux Perce Neige en passager début 1971 sans savoir ce qu'était une concentration et sans acheter la médaille ! La même année j'ai acheté un C52 Motoconfort que je sortais en cachette de mes parents, sans permis ni assurance, mais après 50 ans il y a prescription ! Cet "engin" périra tragiquement dans une barrière SNCF en béton à un passage à niveau un soir où je faisait la course avec un membre du club F59 en Kreidler... Je n'ai eu ce permis qu'en octobre 1972, mais j'avais déjà bien roulé à mobylette (avec ou sans side car) ou en passager, notamment sur la XS650 Yamaha de mon pote « Napo » avec qui j'irai en Espagne, en juillet 1972.

Fin 1972, j'ai déménagé à Amiens et j'ai commencé à bosser, toujours à Mobylette, donc des rentrées d'argent plus régulières. Avec l'aide de mes nouvelles connaissances du Méga Club, j'ai rapidement acheté une 125 Alcyon, puis une 350 Magnat Debon avec lesquelles je suis allé bosser tous les jours , et j'ai roulé dans la région. J'ai eu aussi brièvement une très belle 125 Peugeot dont le bas moteur était à refaire. Je l'ai revendue sans avoir le temps de faire de photo.

Début avril 1973, j'ai acheté neuve une Yamaha 250 YDS7 et j'ai commencé à rouler un peu plus loin, avec cette moto. J'ai fait environ 35 000 km en 15 mois...

Fin juin 1974, j'ai acheté neuve également une Honda 500 Four, et les distances parcourues ont encore augmenté d'un cran puisque j'ai fait 60 000 km en 13 mois, en commençant son rodage sur la route de la Stella Alpina ! Durant sa longue carrière cette moto a eu droit à un tête de fourche Technoplast, un garde boue avant de BMW série 2, un réservoir alu, des sacoches Craven et en fin de carrière un échappement 4 en 1, les derniers achats étant effectués à Londres. (il faudrait que je retrouve les factures !)

Fin 1977, au bout de 3 ans et 115 000 km, je l'ai changée pour une Z650 Kawasaki neuve également, sur laquelle j'ai monté un carénage de bonne taille dont je ne me rappelle plus le fabricant. C'est avec cette Kawa, que j'ai eu mon premier accident grave en novembre 1977 puisque j'ai eu le fémur gauche fracturé, ce qui fit reporter le Samara de décembre à Pâques 1978.

Entre temps, je m'étais mis au trial avec une Ossa Mick Andrews Replica achetée neuve en 1976, ce qui a réduit mes sorties sur route.

En 1979, j'ai été pris par le virus du side car et revendu la Kawa qui avait 45 000 km et la Ossa en juillet et en fin d'année j'ai acheté d'occase une Moto Guzzi 850 California, un châssis Précision et une caisse Bernardet. J'ai donc du acheter une 125 MZ d'occase pour partir en vacances au mois d’août. J'ai fait avec cette MZ le même périple en France que les années précédentes avec mes 4 cylindres japonais, mais un peu moins vite ! Puis toujours d'occase une 250 MZ avec peu de km début 80 (2000 F) qui me lâchera en revenant de la Stella en juillet 1980.

Je ne reviens pas sur mes soucis avec la Guzzi... Je l'ai remplacée, fin 1980, par une R69S à bout de souffle pour 3000 F dont le moteur fut vite changé pour un 100S, et aussi une roue de 15 à l'arrière.

N'ayant plus de crédit sur le dos, c'est à cette époque que j'ai acheté ou récupéré tout ce qui passait à ma portée jusqu'à posséder 13 motos dans mes garages ! J'ai trouvé d'occase en avril 1981 une Honda 550 Four avec 6000 km au compteur (8900 F) pour les sorties plus lointaines sur laquelle je remonterai le carénage de la Kawa, et avec laquelle j'ai fait 120 000 km ! Ce carénage sera modifié par mes soins pour recevoir une double optique de voiture !

Puis une Honda CB 350 K1 de 1970 en février 83 (1500 F), une Yamaha 350 YR5 en mars 83 (800 F) avec les cartes grises à la casse d'Amiens... Et en janvier 82 une 250 Ducati trouvée à 500 m de chez moi à Rivery pour 2000 F. J'utiliserai ces motos pour la balade dans la région et avec la Ducati je ferai la course de côte de Montmarquet en 1983.

J'ai acheté d'occase une Ossa 250 Super Pioneer (4500 F) en 1980 pour faire quelques balades en campagne, je ferai avec un enduro de 2 heures en 1984 à Ribemont-sur-Ancre, étant pas trop mal classé vu mon âge et celui de la moto !

Il y a eu une période où j'ai eu une boulimie de motos anciennes à restaurer... que je ne restaurerais jamais, préférant la route et les concentres à l'atelier... Une 350 et une 500 Terrot, un tricycle Koehler Escoffier, une Morini 250... La majorité non roulantes et sans CG ! Pour une misère j'ai trouvé aussi une autre 125 MZ et une autre Ossa Super Pioneer, mais en 350... Mais pas de photo de cette Ossa.

La 550 Four fut remplacée en 1986 par une 500 CX (11 000 F) équipée d'un tête de fourche Hugon qui fera aussi 120 000 km... et puis en 1987... je me suis marié... et j'ai eu des enfants, 15 ans après tout le monde ! Je n'ai conservé que la 500 CX, la Ducati et le side car BMW. En conséquence, beaucoup moins de sorties, même si je continuais d'aller bosser à moto ! J'ai revendu le side car quand je me suis aperçu que je m'en était servi 3 fois en 2 ans, puis, avec regrets, la Ducati pour pouvoir remplacer une des voitures de la famille... La 500 CX finira sa vie dans une Clio en 2003... Ce qui mit un terme à ma carrière de motard...

J’ai fait des concentres en France, Belgique, GB, Allemagne, Italie et Suisse, d'abord affiliées puis sur invitations et aussi les Grands-Prix en France, Belgique, GB, plus le TT 2 fois en 76 et 77...

J'ai fait partie des membres fondateurs du MC Samara en 1975 , club dont je fais toujours partie !
autoportrait  |  2021
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