COUPE DE L’ARMISTICE
Dès 1922, c’était une véritable course d’endurance et de régularité, organisée par le Motocycle Club de France (MCF), avec le concours du MC Châtillonnais et la collaboration du journal L’Équipe et de la société Dunlop.
Ces épreuves motocyclistes de régularité, qui équivalaient aux rallyes automobiles, connaissaient un grand succès populaire, parce qu’ouvertes à tous les pilotes amateurs et non spécialisés. Les motocyclistes se déplaçaient en nombre pour applaudir les concurrents.
Cette compétition se transforma d'année en année en une épreuve comparable aux courses tout-terrain.
En raison de la saison à laquelle elle avait lieu (11 novembre) et face aux rudesses qu’elle comportait, une réputation d’extrême difficulté colla à l’évocation de cette épreuve !
Des brassards de couleurs correspondaient aux moyennes à respecter.
Tout en ne dépassant pas les limites intérieures du département de la Seine-et-Oise (remplacé, en 1968, par ceux de l'Essonne, des Yvelines, et du Val-d'Oise), il convenait de parcourir 300 km pour les motocyclistes et 200 pour les usagers de cyclomoteurs.
Des contrôles de passage étaient dispersés sur le tracé. Les itinéraires empruntaient des routes de toutes sortes passant parfois par des sentiers campagnards ; les pneus TT y étaient prohibés.
Les ex-æquo étaient départagés par une spéciale dite « bosse » ou « côte » : départ et arrivée arrêtés, en respectant la moyenne sur 1 km. [ndr : donc il fallait aller plus vite au milieu]
Basée sur la régularité de marche et réservée aux machines de série, l’épreuve perdit, auprès des amateurs, de la notoriété au fil des décennies ; au contraire des militaires et de la police qui en firent une de leur épreuve favorite.
Ces épreuves motocyclistes de régularité, qui équivalaient aux rallyes automobiles, connaissaient un grand succès populaire, parce qu’ouvertes à tous les pilotes amateurs et non spécialisés. Les motocyclistes se déplaçaient en nombre pour applaudir les concurrents.
Cette compétition se transforma d'année en année en une épreuve comparable aux courses tout-terrain.
En raison de la saison à laquelle elle avait lieu (11 novembre) et face aux rudesses qu’elle comportait, une réputation d’extrême difficulté colla à l’évocation de cette épreuve !
Des brassards de couleurs correspondaient aux moyennes à respecter.
Tout en ne dépassant pas les limites intérieures du département de la Seine-et-Oise (remplacé, en 1968, par ceux de l'Essonne, des Yvelines, et du Val-d'Oise), il convenait de parcourir 300 km pour les motocyclistes et 200 pour les usagers de cyclomoteurs.
Des contrôles de passage étaient dispersés sur le tracé. Les itinéraires empruntaient des routes de toutes sortes passant parfois par des sentiers campagnards ; les pneus TT y étaient prohibés.
Les ex-æquo étaient départagés par une spéciale dite « bosse » ou « côte » : départ et arrivée arrêtés, en respectant la moyenne sur 1 km. [ndr : donc il fallait aller plus vite au milieu]
Basée sur la régularité de marche et réservée aux machines de série, l’épreuve perdit, auprès des amateurs, de la notoriété au fil des décennies ; au contraire des militaires et de la police qui en firent une de leur épreuve favorite.
Quelques dates clefs :
- 1922 - création
- 1924 - départ donné à 6h30 du matin obligeant à un assez long parcours de nuit
- 1925 - pour la première fois une femme y participe en moto elle terminera son parcours
- 1932 - première participation des représentants de la Police Motorisée classement séparé
- 1934 - la formule se rapproche de celle des Trials (parcours 400 km) routes gluantes, glissantes, pluie neige verglas avec un passage de gué obligeant des préparations moteurs cette nouvelle formule attire plus les pilotes de l’armée et de la police
- 1938 - 176 partants
- MCF - 13 ans dans l’inactivité à cause de la guerre
- 1952 - retour, le parcours est plus facile et roulant, l’épreuve se terminant par une épreuve de régularité sur le circuit routier de l’autodrome de Linas-Montlhéry, création d’une équipe de compétition à l’escadron motocycliste de la Garde Républicaine
- 1953 - 143 partants
par Antoine | 2021
Commentaire
• message 001 - 2019 - de Jean-Marc Dupontel
Je me souviens, en 72 je crois, de la participation de Gérard Jumeaux sur un 90 Kawa !
Victime de problèmes électriques, il ne voulu pas abandonner et finit les 50 km de l'épreuve sans éclairage…
Il fut gratifié d'un surnom supplémentaire : "gégé œil de lynx"...
Il fut gratifié d'un surnom supplémentaire : "gégé œil de lynx"...