LES EDELWEISS

par Antoine  |  2021
Devant le succès commercial des Chamois, le MC d’Aix-les-Bains (Savoie), créé en 1953, voulu à son tour profiter de la manne financière générée par l’organisation d’un grand rassemblement libre (sous contrôle de la FFM), ainsi il lança en 1969 Les Edelweiss.
Cette fête, presque estivale, de la moto possédait, comme souvent en zone montagneuse, une grimpette, celle du Mont-Revard. C’est ainsi que le sobriquet de petit chamois lui fut attribué !

L’organisation logistique, sur un long week-end, y était excellente, avec un fléchage rigoureux. Le droit d’inscription était élevé, 25 F [environ 30 € de nos jours] pour un repas. Pour la médaille il fallait débourser 5 F de plus. Le camping, au bord du lac du Bourget et l’autocollant étaient gratuits. La sensation d’être parqué, avec la visite des spectateurs autochtones, était bien réelle.

L’organisation distractive était, en revanche, très modeste. Une élection « Miss Edelweiss » et la montée au Mont-Revard, avec un repas savoyard au bout. Du coup, les motards, une fois sur place, n’avaient rien d’autre à faire, que de déambuler dans les estaminets locaux. Ils se regroupaient en groupe bien fermés.
Notons, une très forte assistance de motocyclistes étrangers, allemands et néerlandais, qui n’étaient pas gênés par les prix pratiqués ! Il n’en demeure pas moins que Les Edelweiss restent le dernier grand rassemblement français.
En 1978, la coupe, du pilote le plus âgé, revint à Pépé Moreau.
message 019 - 2021 - de Morgan De la Gicquelais
La concentre des « Edelweiss », ne m’a pas trop marqué.
Malgré des centaines de motards, je m’y suis senti bien seul. Mon budget étant limité au carburant, je n’ai pas acheté la médaille souvenir et j’ai mangé ma boite de pâté Hénaff (le pâté du Mataf!) avec des chips et un coca.
Le lendemain, j’ai rencontré quelques gus qui voulaient monter sur une montagne pour passer la nuit en camping sauvage, vu qu’ils s’emmerdaient à cette concentre FFM. On a grimpé sur le Mont Revard, par le col du Pertuiset dont la route finissait en chemin, puis en cul de sac. Les motos sont restées dans le chemin et on a continué à pied jusqu’au sommet. On a planté nos canadiennes et allumé un feu. L’un de nous a mis dans le brasier un sapin mort, de deux ou trois mètres. Il y a eu une flamme immense. Elle devait se voir à des dizaines de kilomètres, comme un phare en mer. Heureusement, que ça n’a pas déclenché d’incendie. Le panorama était merveilleux avec les lumières d’Aix-les-Bains en contrebas et le ciel étoilé.
Le lendemain, on est redescendu dans la vallée et chacun a repris la route vers son pays.
Il y avait Pierre Fayeulle (d’Issoudun), Chantal Pihain (de Cesson-Sévigné, déjà connue à la concentre de Bieuzy), Gilles Gaudechoux (de Villefranche-sur-Cher) et « Meumeuze » Patrice Gandonnière (de Paris) et d’autres dont j’ai oublié les blazes.

message 018 - 2018 - de Claude Michel
Une année, sur le même WE, on avait pu faire les Helvètes à Thierrens en Suisse pour finir aux Edelweiss... à une époque où les chiffres de la pompe ne nous faisaient pas peur !! 😮 et donc que nos kilomètres n'étaient pas limités... "budgétairement" !!! 😏😉😁👍
Bon c'était un peu FFM quand même !!

message 017 - 2018 - de Jean Gomes da Silva
Le Mont Revard sans neige lors des Edelweiss ca na pas du arriver souvent.

message 016 - 2017 - d'Alain Ginet
J'ai fait les Edelweiss dans les années 1978 ou 1979, je ne sais plus. Je dois avoir une médaille quelque part, mais malheureusement pas de photo.
On avait pris une saucée mémorable à l'allée et j'avais passé mon blouson en cuir à un jeune qui n'avait qu'une veste en jean' (bonjour la sécurité). Moi j'étais déjà passé au barbour. Le soir, cet andouille l'a fait séché carrément au dessus de notre feu de camp ! Je vous laisse imaginer le résultat...

message 015 - 2017 - de Daniel Gasser
Edelweiss en 1978. La montée du Revard s'est terminée sur la neige, avec tellement de motos qu'on n'a pas pu aller jusqu'au bout. Mais, en bas, douce chaleur...
C'est la concentre française que je regrette le plus !

message 014 - 2016 - de Patrick Servanton
Bonjour, je suppose que tu es Rinès, du célèbre duo Rinès et Mettet (je ne suis pas sûr de l'orthographe...), amis de Mimi Faure, un duo qui donnait des aigreurs d'estomacs à la maréchaussée de la région de St Vallier au début des années 70… Je me souviens très bien de toi, un peu moins de cette virée commune aux Edelweiss et de la glace à Villars de Lans…
A l'époque de la photo en question, j'avais une 350 MV Agusta rouge.
Le modèle sport. Je précise car il y avait au Moto Club, Guy Chavent qui avait également une MV, mais le modèle Scrambler. C'est Comète, venu en mob sur la photo, qui avait une Honda, une 350, bien qu'à l'époque des Edelweiss 77, il devait déjà avoir la 350 Ducati. Je le vois toujours de temps à autre. Branché Guzzi, Ducati et motos anciennes, le Père Comète. Quand à Mimi,je ne sais pas si tu as gardé le contact, mais il roule en Harley et il est passé à la maison avec Béné il y a quelques jours. Amitiés

message 013 - 2014 - de Jérôme GIMENEZ aka rines
Bonsoir, à cette époque je roulais en 750 XS, à droite sur la photo 5 et mon épouse est de dos.
Est-ce que c était toi qui avait une 250 HONDA ? Après la concentre on est monté par Villard de Lans pour manger une glace.

message 012 - 2013 - de Philippe Leclercq
Bonjour, j’ai fait aussi cette concentre en 74 avec ma future épouse en 125 MZ.
Départ le vendredi soir pour 800 bornes, retour le lundi soir 1600 km sur le we. Puis en 76 avec une CEMEC RATIER+STEIB toujours avec cette fois mon épouse et des galères à l’aller comme au retour et puis en 77 avec la T3 CALIF qui était pratiquement neuve.
Je me souviens d’avoir rempli les sacoches de vin en haut du Mont Revard pour le boire en bas dans le camping avec l’équipe du BBC : Ch’prout, Alice, Serge, Léon, les frères Colle, Bouboule, Fred, etc.
C’était le bon temps, je roule toujours Guzzi oblige. Bonne route à tous Philippe

message 011 - 2013 - de Daniel Gasser
Voici des photos des Edelweiss 1978, ma première concentre en BMW R75/5. Je venais d'arriver, donc pas encore beaucoup de monde.
Sur l'article de presse on y lit que le + âgé est Moreau, 87 ans. Il venait avec un Honda Dax attelé et son chien en passager.
La 2° photo est l'endroit que j'ai photographié cette année. Daniel

message 010 - 2013 - de Jean-François (ex Fanfan / MC Dragons)
J’ai bien du participer à 5 ou 6 millésimes des Edelweiss, une des concentrations de l’hexagone qu’on se devait de faire.
C’est là d’ailleurs que j’ai fait connaissance pour la première fois avec la famille Davalo. Michel avait sa grosse Guzzi rouge. Et toi Fred, dans le panier, t’étais gros comme trois pommes.
Ensuite on s’est retrouvé régulièrement avec Colboet et Claudine au fil des concentres et des rallyes sur invitation.
Ma mémoire se souvient aussi de bons mecs de Montargis que j’ai justement rencontré aux Edelweiss. Ils faisaient partie du MC Doseurs. Entre autres un petit gars aux cheveux longs qui s’appelait La Chiure et roulait sur un magnifique 50 Kreidler de couleur orange, équipé compétition, avec la totale : carénage, réservoir racing, bracelets, commandes reculées, pot de détente (il ne passait pas inaperçu avec les miaulements de son engin). Un autre bon gars des Doseurs, tout aussi chevelu, s’appelait Tatave. On est devenu poteaux avec cette équipe, on les a retrouvé à pas mal de concentres, on a même mangé et zoné chez eux quand on passait par Montargis. Pas mal d’entre eux sont passés des petites cylindrées aux grosses Laverda ; certains ont trouvé la mort sur ces bombes de l’époque. Que sont-ils devenus tous ces anciens Doseurs ? Je me le demande?
Je profite de ces lignes pour payer ici mon respect aux frères Talbot de la région d’Annecy, des grands anciens (ils avaient la soixantaine quand j’avais tout juste 20 ans) du monde motocycliste, grands amis de Kiki Blanchot, et membres de la Confrérie des Chevaliers Motocyclistes. Ils ont organisé en 1976 un superbe rassemblement sur invitation, le Popaul’s Rally, à Talloires, le même week-end que les Edelweiss. Ce qui nous avait permis, Loulou Jouanard et moi-même, de faire les Edelweiss en apéro et le Popaul’s Rally en digestif.
Voilà mon humble témoignage pour cette célèbre concentration made in Savoie !

message 009 - 2012 - de chrisdemeythet
J'y étais aussi en 69, dans le panier ma fille de 2 ans, coupe de la plus jeune passagère de side. R60/2+side Jéko suisse (roue side non suspendue).

message 008 - 2012 - de Jean-Pierre
Hello, moi aussi j’y étais, en 1978, souvenir impossible à oublier, c’était ma première concentre, mais pas la dernière !

message 007 - 2011 - de Ray
Bonjour, j’ai participé aussi en 73-74, il me semble, en Laverda 75O SF, ça, c’est sûr, et le jour du départ, le dimanche, le câble de frein avant a cassé à l’entrée d’une épingle à gauche, heureusement il y avait un chemin échappatoire juste en face, quelle frayeur.
Retour sur Saint-Étienne sans frein, parce que l’arrière inexistant.
Je garde un très bon souvenir de cette concentre.

message 006 - 2010 - de Philippe Mortelec
Salut j’y ai participé en 1978 en 250 XL, parti du 93 c’était une belle balade et surtout ma première ville étape, car après je descendais à Istanbul.
Mes souvenirs… un paquet de tentes et de motos le long du lac, une belle montée au Revard pour le repas, bagarre de boule de neige avec les potes… bonne organisation pour un tel rassemblement…
Et ça faisait partie des concentres qu’il fallait faire dans sa vie de motard. Amitié à tous

message 005 - 2010 - d'Alain Bonamy
Moi aussi j’ai fait ce rassemblement, nous sommes partis de St-Lô dans la Manche et avons parcouru 1800 kilomètres pendant ce week-end de 3 jours, je pense que c’était l’année 1980.
J’ai aujourd’hui 51 ans et je suis toujours motard. Amitiés à tous.

message 004 - 2010 - de Christian Delbianco
J’ai participé à cet Edelweiss en 80, parti de Villeneuve sur Lot avec Jean Luc en Guzzi T3 Calif et Alain avec un 1200 Laverda, quant à moi j’avais ma superbe Norton 850 Commando.
Je me rappelle surtout de motards faisant les « mariols » sur les bords du lac du Bourget, beaucoup de branleurs, mais aussi des motards venus de loin, Allemagne, Suède, Italie, etc... et la superbe montée du col du Revard, c’est vrai que c’était pour certain la course à la mort et arrivé en haut du sommet des semi-remorques débâchés, chargés de nourriture, assuraient l’intendance avec la célèbre saucisse de Revard.
Pour l’anecdote, je me souviens d’un arrêt essence, et en partant je m’aperçois que Jean-Luc a oublié son portefeuille sur le top caisse du Calif. Le temps de l’avertir, de s’arrêter et chercher les papiers sur la double voie, en se faisant klaxonner par les voitures, les papiers retrouvés le portefeuille légèrement écrasé, il me semble que l’on a tout retrouvé.
Les souvenirs me reviennent en écrivant !

message 003 - 2010 - de Fanfan26
Bonjour, je les ai fait en 1970, excellent souvenir.
Les charlots dans cette région de Savoie existent encore, ils confondent concentre et balloche du samedi soir, affligeant.
Mais, il y a bien d’autres concentres aujourd’hui, sur invitations, de marques européennes, classiques des années 70 qui existent et qui sont vraiment géniales.
Bonne route à tous(tes).

message 002 - 2010 - de Serge
J’ai participé à cette concentre plusieurs années de suite (je n’habitais qu’à 120 km), j’en ai gardé un super souvenir.
L’organisation était top et l’idée de faire le repas au sommet du Revard excellente ; sans compter que les dios étaient très bons et cela nous changeait des éternels sandwichs.
Les 2 dernières années, je m’y suis rendu en side car (Sunbeam S8) avec ma femme et mon fils dans le panier ce sont des souvenirs qui vous marquent.
Quant aux « charlots » locaux dont parle Philippe ils sont partout et malheureusement de plus en plus nombreux, alors que faire?
Il faut vivre avec et leur faire comprendre qu’on ne les aime pas.

message 001 - 2010 - de Philippe
J’ai eu l’occasion de participer à ce rassemblement en mai 1981 (si mes souvenirs sont bons) venant de Seine-et-Marne avec mon Kreidler.
Il attirait un bon nombre de « charlots » locaux surtout venus frimer et faire du bruit avec leurs multi cylindres bridés.
En ville dans Aix-les-Bains, c’était un joyeux bordel. Résultat : un accident grave sur la route du Revard.
Je pense que ce fut la dernière édition, certainement pour cette raison.

Recherche