LES CHAMOIS 2770

— par Antoine :
En 1965, la première édition du rassemblement motocycliste du Chamois à Val d’Isère a marqué le début d’une aventure épique, réunissant 200 motos et 300 participants. Les visionnaires derrière cet événement, Pierre de Seynes et Jean Murit, avec le soutien du BMW-Club, étaient enchantés par cette première affluence.
Cependant, une question demeurait : le Chamois allait-il s’ancrer comme une tradition annuelle en plein essor ou serait-il relégué au rang des rassemblements critiqués par les vétérans des grandes rencontres internationales ?
Trois ans plus tard, en 1968, le Chamois a connu une ascension spectaculaire. Avec près de 1 800 participants et 1 200 motos, l’événement s’est hissé parmi les plus prestigieuses rencontres motocyclistes internationales. Des passionnés de la moto venus de nations différentes ont convergé vers Val-d’Isère, témoignant de l’engouement croissant pour cet événement d’envergure.
Le plaisir de la route et l’excitation de s’évader des centres urbains ont été des éléments clés du succès du Chamois. Les motards ont partagé leurs expériences, découverts de nouveaux modèles de motos, depuis les anciens jusqu’aux derniers fleurons de la technologie. Le Chamois est rapidement devenu un rendez-vous incontournable, attirant l’attention de nombreuses personnalités éminentes.
La présence accrue de nombreux constructeurs a ajouté à la satisfaction générale. Les statistiques ont révélé une diversification croissante des marques de motos représentées, signalant une relative diminution de la suprématie de BMW.
À cette époque, les ventes de motocyclettes neuves en France connaissaient un creux. Il semblait donc logique d’envisager une approche commerciale initiale pour soutenir cet événement en plein essor.
Trois ans plus tard, en 1968, le Chamois a connu une ascension spectaculaire. Avec près de 1 800 participants et 1 200 motos, l’événement s’est hissé parmi les plus prestigieuses rencontres motocyclistes internationales. Des passionnés de la moto venus de nations différentes ont convergé vers Val-d’Isère, témoignant de l’engouement croissant pour cet événement d’envergure.
Le plaisir de la route et l’excitation de s’évader des centres urbains ont été des éléments clés du succès du Chamois. Les motards ont partagé leurs expériences, découverts de nouveaux modèles de motos, depuis les anciens jusqu’aux derniers fleurons de la technologie. Le Chamois est rapidement devenu un rendez-vous incontournable, attirant l’attention de nombreuses personnalités éminentes.
La présence accrue de nombreux constructeurs a ajouté à la satisfaction générale. Les statistiques ont révélé une diversification croissante des marques de motos représentées, signalant une relative diminution de la suprématie de BMW.
À cette époque, les ventes de motocyclettes neuves en France connaissaient un creux. Il semblait donc logique d’envisager une approche commerciale initiale pour soutenir cet événement en plein essor.
— Ce qu’en disait la presse à l’époque par Gilles Gaudechoux :
Contrairement aux Eléphants, né d’une bande de passionnés, le Chamois est devenu un produit mercantile.
Au tout début, en 65, le BMW Club de France a vraiment l’intention de créer un grand rassemblement convivial, sans aspect commercial, c’est du moins ce qu’il annonce par voie de presse… sans jamais citer le nom de Jean Murit !
Jean Murit est un vrai passionné, mais aussi un motociste ambitieux et visionnaire et il flaire le bon coup à jouer, c’est le début du « renouveau », il ne faut donc pas passer à côté !
Donc, juillet 65 arrive, le Chamois sort de sa boîte Jean Murit qui met en avant Marielle Goitschel, en lui offrant même une BMW R50 ! Devant un parterre de motards, plus ou moins fauchés, il reçoit J-C. Killy, Honoré Bonnet et autres célébrités qui n’ont rien à voir avec la moto ; bref, ça commençait mal…
Dès le début, le public du Chamois est très différent de celui des autres grands rallies internationaux : en effet, peu ou pas de « vieux motards », surtout des jeunes, la génération de la renaissance. Ce rassemblement a été créé pour eux, normal !
Quelques chiffres : en 65, 205 inscrits ; en 68, 1200 ; en 69, 2800 ; en 71, 6000. On y croise Moustaki, Rougerie, on annonce Johnny en concert (qui ne viendra jamais)… Honda France, Kawa Sidemm et RMC sont bien là, mais malgré tout ça, il y a pas mal de casse en ville, des accidents, si bien que la municipalité de Val d’Isère dit stop et vire le Chamois.
En 72 donc, le Chamois s’installe à Pra-Loup. Le succès est immédiat, 7000 inscrits, à la louche 10.000 personnes, mais une organisation dépassée et une météo de folie feront le reste…
Beaucoup de motards désœuvrés face à des organisateurs débordés, un orage d’apocalypse qui mettra Pra-Loup dans le noir, concert et animations annulés, 4 accidents mortels, des blessés, des glissements de terrain, un chalet incendié, un bordel innommable, tous ceux qui étaient à Pra-Loup s’en souviennent… Le plus grand rassemblement européen d’été est mort ce jour-là.
Curieusement, la semaine suivante dans Moto Revue, Gilles Mallet relate un Chamois calme et sans histoires. L’article de Jean-Pierre Edart dans Moto Journal est plus proche de la vérité, et raconte très bien les faits… On se demande, encore, si Gilles Mallet est venu au Chamois cette année-là…
Jean Murit avait rêvé d’un Chamois prospère en forme de gros bébé joufflu et bien nourri, il a enfanté une espèce de monstre ingérable qui a fini par lui exploser en plein tronche !
Contrairement aux Eléphants, né d’une bande de passionnés, le Chamois est devenu un produit mercantile.
Au tout début, en 65, le BMW Club de France a vraiment l’intention de créer un grand rassemblement convivial, sans aspect commercial, c’est du moins ce qu’il annonce par voie de presse… sans jamais citer le nom de Jean Murit !
Jean Murit est un vrai passionné, mais aussi un motociste ambitieux et visionnaire et il flaire le bon coup à jouer, c’est le début du « renouveau », il ne faut donc pas passer à côté !
Donc, juillet 65 arrive, le Chamois sort de sa boîte Jean Murit qui met en avant Marielle Goitschel, en lui offrant même une BMW R50 ! Devant un parterre de motards, plus ou moins fauchés, il reçoit J-C. Killy, Honoré Bonnet et autres célébrités qui n’ont rien à voir avec la moto ; bref, ça commençait mal…
Dès le début, le public du Chamois est très différent de celui des autres grands rallies internationaux : en effet, peu ou pas de « vieux motards », surtout des jeunes, la génération de la renaissance. Ce rassemblement a été créé pour eux, normal !
Quelques chiffres : en 65, 205 inscrits ; en 68, 1200 ; en 69, 2800 ; en 71, 6000. On y croise Moustaki, Rougerie, on annonce Johnny en concert (qui ne viendra jamais)… Honda France, Kawa Sidemm et RMC sont bien là, mais malgré tout ça, il y a pas mal de casse en ville, des accidents, si bien que la municipalité de Val d’Isère dit stop et vire le Chamois.
En 72 donc, le Chamois s’installe à Pra-Loup. Le succès est immédiat, 7000 inscrits, à la louche 10.000 personnes, mais une organisation dépassée et une météo de folie feront le reste…
Beaucoup de motards désœuvrés face à des organisateurs débordés, un orage d’apocalypse qui mettra Pra-Loup dans le noir, concert et animations annulés, 4 accidents mortels, des blessés, des glissements de terrain, un chalet incendié, un bordel innommable, tous ceux qui étaient à Pra-Loup s’en souviennent… Le plus grand rassemblement européen d’été est mort ce jour-là.
Curieusement, la semaine suivante dans Moto Revue, Gilles Mallet relate un Chamois calme et sans histoires. L’article de Jean-Pierre Edart dans Moto Journal est plus proche de la vérité, et raconte très bien les faits… On se demande, encore, si Gilles Mallet est venu au Chamois cette année-là…
Jean Murit avait rêvé d’un Chamois prospère en forme de gros bébé joufflu et bien nourri, il a enfanté une espèce de monstre ingérable qui a fini par lui exploser en plein tronche !
par Antoine et Gilles Gaudechoux | réactualisation 2024
commentaires
message 017 - 2024 - résumé de l'article paru dans le Moto-Revue n°1893 sur les Chamois 68
message 016 - 2024 - de Francis Pareyre
message 015 - 2021 - d'Alain Sureau
message 014 - 2012 - de François Gomis
message 012 - 2012 - de Dianoux
message 011 - 2011 - de La Cerise
message 010 - 2011 - de Ray
message 009 - 2011 - de Daoud
message 008 - 2011 - de Michel Perraud
message 007 - 2011 - de Bresson
message 006 - 2011 - d'Yves Barbeau
message 005 - 2011 - de Serge Voynet
message 004 - 2011 - de Gueguette
message 003 - 2010 - de Dominique Roche
message 002 - 2010 - de Dinot
message 001 - 2010 - de PhilippE
En 1965, le rassemblement motocycliste du Chamois à Val d’Isère débutait modestement avec 200 motos et 300 participants. Les organisateurs, Jean Murit et le BMW-Club se réjouissaient du succès initial, se demandant si l’événement deviendrait une tradition annuelle. Trois ans plus tard, en 1968, le Chamois avait connu une croissance spectaculaire, rassemblant environ 1 800 participants et 1 200 motos, émergent comme l’une des plus grandes rencontres motocyclistes internationales. Le plaisir du voyage, la découverte de nouvelles motos, et la joie de s’éloigner des cités ont contribué à l’essor du Chamois. Des motards de 13 nations ont convergé vers Val-d’Isère, illustrant l’engouement croissant pour l’événement. La diversité des marques de motos a augmenté, avec une diminution relative de la domination de BMW. En 1968, le président de la Commission de tourisme de la F.I.M., M. Henry Stienlet, a visité le Chamois, exprimant un intérêt croissant pour de tels rassemblements et promettant de les promouvoir au niveau international. La présence de constructeurs tels que Laverda a ajouté à la satisfaction générale. Cependant, certains comportements excessifs, tels que le bruit des échappements libres et la circulation à grande vitesse dans des zones fréquentées, ont agacé. Un accident est survenu lors d’une exhibition. Il a été souligné que de tels incidents pourraient conduire la municipalité de Val d’Isère à envisager de déplacer le rassemblement. En conclusion, le Chamois 68 a été un succès retentissant, attirant une grande diversité de participants et de motos. L’intérêt croissant des instances dirigeantes du motocyclisme international a été perçu comme un signe positif pour l’avenir de ces événements, malgré quelques incidents problématiques. Le récit se termine en anticipant le Chamois 69, soulignant la fin temporaire de l’activité à Val d’Isère.
message 016 - 2024 - de Francis Pareyre
Certains participants du rassemblement du Chamois 1968 ont suscité des agacements en raison de leurs comportements excessifs, tels que le bruit causé par des échappements libres et la conduite à grande vitesse dans des zones très fréquentées. Un incident s'est même produit lors d'une démonstration. Par la suite, la crainte que ces comportements irresponsables ne conduisent la municipalité de Val d'Isère à envisager de déplacer le rassemblement a été confirmée malgré son soutien initial.
message 015 - 2021 - d'Alain Sureau
Concernant l'histoire des Chamois 2770, voici un reportage intitulé Rassemblements de Motards à Pra-loup (1972). Un petit reportage, où à ma grande surprise, j'apparais quelques secondes. J'avais à l'époque un CB 350 Honda, parti de Rochefort (17) je suis remonté au Mans chercher des potes. Nous avons roulé, toute la nuit, pour arrivé vers midi à Pra-Loup. Là, la Radio RMC nous a questionné, dommage pour moi que cela n'apparaisse pas dans le reportage. J'ai toujours la médaille. Concentre complètement foirée, me restera les odeurs du levée du jour, des paysages sublimes dans la brume et l'arrivée sous un beau soleil à Pra-loup. Ci-joint mon album 1972.
message 014 - 2012 - de François Gomis
Bonjour, votre lien est repris sur Bike 70 Facebook. Très bon souvenir pour beaucoup d’entre nous. Merci beaucoup. François Gomis, Administrateur Bike 70
message 013 - 2012 - de Pierrot Et oui, moi aussi en 71 à Val d’Isère sous le soleil j’y étais et en 72 à Praloup avec la pluie aussi j’y étais en 4 pattes Honda. Que de bons souvenirs.
message 013 - 2012 - de Pierrot Et oui, moi aussi en 71 à Val d’Isère sous le soleil j’y étais et en 72 à Praloup avec la pluie aussi j’y étais en 4 pattes Honda. Que de bons souvenirs.
message 012 - 2012 - de Dianoux
Bonsoir, j’ai fait, moi aussi, le Chamois en 71 avec une SUZUKI 125 FLYING LEOPARD... Que de bons souvenirs ! J’ai 60 ans et je fais toujours de la moto, dernièrement j’ai fait la concentre des Mille Vaches... Toujours avec la même fougue... et mon gilet en jeans où j’accroche mes médailles depuis cette époque. Malheureusement, je n’ai pas celle du Chamois car au moment de l’inscription, ils étaient en rupture, me promettant de me l’envoyer, chose qui ne s’est jamais faite ! Je suis donc à la recherche de ce trésor ! Celle de 1971, ni avant, ni après ! Si des fois !!! Appel de phares. Alain
message 011 - 2011 - de La Cerise
Chamois 1972 : que d’eau, que d’eau ! Permis de l’année itou ; Jawa 350 Californian ; à l’aller, tellement ça vase (orages), je me réfugie pour la nuit dans une espèce d’abri (petite grange ?) au bord de la route. C’était marrant tous ces sacs de couchage enchevêtrés (qui était-ce ?) ; pas sûr d’avoir eu le temps de sortir le bleuet de Camping Gaz pour faire chauffer la traditionnelle boîte de cassoulet. Pas de lumière mais des éclairs ; en arrivant sur site, et pour éviter d’être inondé au pied des pistes, j’ai pris mon élan pour monter à mi pente et y planter ma canadienne. Mauvaise pioche, car il a fallu creuser une rigole quand même, l’eau est quand même rentrée à l’intérieur... pour descendre, donc, il a fallu trois paires de gros bras pour retenir la Jawa tellement le terrain était visqueux en raison du temps détestable -mais pas que- la « grande nuit » annoncée s’est transformée en morne nuit et en beuverie du plus mauvais goût. L’écran géant s’est écroulé ; de toute façon, il faisait un temps à ne pas projeter « Continental Circus » dehors. J’ai vu aussi le side et son cercueil (j’ai fait une photo) ; au retour par la route Napoléon, en Isère, je me suis étalé en faisant un tout droit dans une épingle à droite (du sable avait raviné) ; la moto tombée sur un chemin en contrebas est rentrée par le train à Bourg-en-Bresse... et moi en passager (Calif’ ou Triumph 250 trail ?). Le métier, quoi... lol. Bien sûr, j’ai conservé la médaille.
message 010 - 2011 - de Ray
Jeune permis en 72, je suis allé à Pra Loup en 72 donc, en 125 Honda K4, et je faisais la course avec des potes en BM R 60 et R 50, le ton est monté, et en sommet de côte, suivi d’un virage à gauche aveugle, tout le monde est allé tout droit dans le prés, quelle rigolade. La nuit, par contre, il y eu un super orage, les prés qui surplombaient notre guitoune ont glissé, et nous nous sommes retrouvés couvert d’eau et de boue, d’ailleurs, la guitoune est restée là-bas. Il y avait, parmi d’autres, 2 side avec les paniers confectionnés avec des cercueils et avec les poignées, SVP. Un bon souvenir quand même, bien sûr...
message 009 - 2011 - de Daoud
J’y étais en ’66 et ’67. Le premier sur Horex Regina 350 et en ’67 avec une R50 de ’55. J’ai eu mon premier tour dans un sidecar, tracté par une Brough Superior !! Et j’ai vu le premier Egli Vincent à venir en France. Livraison par la route avec passage aux Chamois, svp. Je crois que ces deux choses ce sont passées en ’66 mais la mémoire n’est pas si claire maintenant. Les deux fois c’était MAGIQUE !!!
message 008 - 2011 - de Michel Perraud
Bonjour, je n’ai malheureusement pas connu la grande époque des années 70 à Val d'Isère. J’ai failli aller à Praloup en 72, malheureusement, ma Bonnie a percé un piston dans la fameuse côte de Laffrey. Dommage, malgré l’annulation du concert de Johnny à cause du mauvais temps. Et oui, la montagne ! Par contre, je voulu retenter l’aventure à Val d'Isère en 2000. Mauvaise pioche : l’esbroufe. Les organisateurs locaux avaient des jolis doudounes grâce au prix. 100 balles une paella, 50 balles la médaille et pour conclure 50 balles le millésime ! Bonjour les amerloques, votre bled est peut-être le bout de la rivière mais ?
message 007 - 2011 - de Bresson
J’ai une vidéo sur le Chamois 1970.
message 006 - 2011 - d'Yves Barbeau
J’ai la médaille du Rallye des Chamois 2770 (1969 et 1970). Merci de m’indiquer une adresse pour envoyer la photo. Très cordialement
message 005 - 2011 - de Serge Voynet
En voyant ces photos, que de souvenirs ! la route, le soleil, la neige, les tentes, les feux le soir, j’ai toujours ma médaille de 1971 et je regrette de ne plus avoir ma Yamaha DS7 de 250 cm3.
message 004 - 2011 - de Gueguette
J’ai fait le dernier Chamois à Val d’Isère en 1971... en stop depuis Lille , avec mon bol sur le sac à dos ! L’année suivante en 1972 c’était à Pra Loup et d’après mes potes c’était moins bien... J’ai conservé toutes mes médailles... si on peut insérer des photos ?
message 003 - 2010 - de Dominique Roche
Serait-il possible de revoir cette précieuse médaille ? Elle n’apparaît nulle part ! Quant au bonheur d’en retrouver une !!!
message 002 - 2010 - de Dinot
Très sympathique site ! De nombreux souvenirs reviennent et ça tombe bien car j’écris mes mémoires de motard et en 1970 et 1971 j’y étais avec une 125 yam YAS1 et en 71 avec ma 125 Maïco ss. Quel froid la nuit sous la tente et même à côté... parfois ! bob.
message 001 - 2010 - de PhilippE
Les Chamois 1971, big bang de l’ère pré-corbakienne. Été 71, un souffle de liberté parcoure la France. Discipliné, je m’inscris à un safari photo à Val-d’Isère organisé en Juillet. Non seulement j’y fêterai mon anniversaire (15 piges) avec mon professeur de sciences, inscrit également mais je vais voir mon existence bouleversée en y rencontrant la biologie, l’art et la moto. En juillet 1971, j’ai vécu ainsi mon big bang à moi ! Aujourd’hui, je suis en effet biologiste, artiste plasticien et roule en side-car et me rends compte que, si Hannibal devait tant à ses Éléphants, moi ce serait plutôt à mes Chamois...