CHEVAL D'ACIER
En flamand, 'Orde Van Het Stalen Ros' signifie Ordre du Cheval d'Acier. Le Cheval d’Acier (Steel Horse Rally) a été instauré en 1968 par Jan Blanckaert, près de Bruges (Brugge). Aucun autre rassemblement ne présentait le cérémonial chevaleresque unique de celui-ci. L'événement visait à sélectionner, de manière aléatoire parmi la foule, un motard et une motarde pour les nommer couple de chevaliers de l'année. L'atmosphère médiévale de cette cérémonie était surnommée "la messe".
Dès 1972, avec plus de 2000 inscriptions, la gestion de l'événement est devenue impossible malgré une organisation exemplaire. L'année suivante, les inscriptions ont été limitées à une centaine de motards. Le camping de qualité au bord du lac de Loppem, avec des bars à bière à proximité, a rapidement conféré au Cheval d’Acier une renommée internationale.
Une particularité de cette concentration était l'immense cortège escorté par la police.
par Antoine | 2021
Ce vaste rassemblement, instauré en 1968 par Jean Blanckaert, avait lieu à Bruges (Brugge), en Belgique, chaque année en septembre. À ma connaissance, il a cessé d’exister de manière publique, ou bien subsiste de manière très confidentielle.
Je dois dire d’emblée que je n’ai jamais apprécié cet événement. À mes yeux, sa seule qualité était la présence d’une importante communauté internationale de 2000 motards, créant une atmosphère agréable le soir sous le grand chapiteau, mais c’était tout.
Le défilé bien organisé jusqu’au beffroi de Bruges, la cérémonie d’adoubement des chevaliers, le côté pompeux, solennel et ostentatoire, la messe, les drapeaux, les fanfares et les scouts… Tout cela constituait un programme idéal pour les militaires ou les curés, mais pas du tout à mon goût. J’y suis allé en 1972, mais je n’y suis jamais retourné.
Dans la presse de l’époque, certains journalistes, dont l’inimitable Folie-Dupart, s’extasiaient devant l’organisation impeccable. Les mots clés revenaient souvent : symboles d’amitié, recueillement, cérémonie, adoubement, grandeur et noblesse de la moto. Pour moi, c’était un excès de sentimentalisme.
J’ai même lu dans Moto Revue : « Faites de la moto, pas la guerre. » Cela m’a laissé perplexe. Vous comprenez maintenant pourquoi je n’ai jamais apprécié cette mascarade. Voir Jean Blanckaert marcher lourdement et gravement dans les rues de Bruges, suivi de centaines de motards en communion, n’était pas du tout à mon goût.
Cependant, presque chaque année, Moto Revue couvrait l’événement, et certains motards, comme ceux du MCCSP, ressentaient des émotions particulières, prouvant que tous les goûts sont dans la nature. Il fallait reconnaître que c’était devenu un grand classique belge. J’ai exprimé mon avis à ma manière : « La musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas. » — G. BRASSENS.
Je dois dire d’emblée que je n’ai jamais apprécié cet événement. À mes yeux, sa seule qualité était la présence d’une importante communauté internationale de 2000 motards, créant une atmosphère agréable le soir sous le grand chapiteau, mais c’était tout.
Le défilé bien organisé jusqu’au beffroi de Bruges, la cérémonie d’adoubement des chevaliers, le côté pompeux, solennel et ostentatoire, la messe, les drapeaux, les fanfares et les scouts… Tout cela constituait un programme idéal pour les militaires ou les curés, mais pas du tout à mon goût. J’y suis allé en 1972, mais je n’y suis jamais retourné.
Dans la presse de l’époque, certains journalistes, dont l’inimitable Folie-Dupart, s’extasiaient devant l’organisation impeccable. Les mots clés revenaient souvent : symboles d’amitié, recueillement, cérémonie, adoubement, grandeur et noblesse de la moto. Pour moi, c’était un excès de sentimentalisme.
J’ai même lu dans Moto Revue : « Faites de la moto, pas la guerre. » Cela m’a laissé perplexe. Vous comprenez maintenant pourquoi je n’ai jamais apprécié cette mascarade. Voir Jean Blanckaert marcher lourdement et gravement dans les rues de Bruges, suivi de centaines de motards en communion, n’était pas du tout à mon goût.
Cependant, presque chaque année, Moto Revue couvrait l’événement, et certains motards, comme ceux du MCCSP, ressentaient des émotions particulières, prouvant que tous les goûts sont dans la nature. Il fallait reconnaître que c’était devenu un grand classique belge. J’ai exprimé mon avis à ma manière : « La musique qui marche au pas, cela ne me regarde pas. » — G. BRASSENS.
synthétisé et rédigé par Gilles Gaudechoux ou Gilloozzzze | 2021
COMMENTAIRES
↓ message 004 en 2012, d'Hervé Lemaire
Quelle joie de voir un site sur ces bonnes années, le Cheval d’Acier je l’ai fait en 1968 jusqu’en 2009, il a changé cinq fois de place, je remercie Magda Blanckaert pour ces années de retrouvailles entre vrais motards 2008 le 40 ème Cheval d’Acier peu de monde mais un monde de motard qui n’existe plus de nos jours, pour souvenirs ma tente bleue recouverte de dessins.
↓ message 003 en 2011, de gueguette
C’était toujours un grand moment d’émotion...
↓ message 002 en 2011, de thor
Concentration très mal terminée (un peu trop de bière belge et tombé dans la piscine du camping) sans eau!!!!!! Fini à l’hôpital un peu cassé.
↓ message 001 en 2011, de l'apache
J’ai fait le Cheval d’Acier un paquet de fois... ‘ORDE VAN HET STALEN ROS’ Notamment au Lac Loppem... J’ai d’ailleurs pas mal de photos de cette époque ...lol...